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Les histoires éternelles

Publié le 11/04/2018 à 19:17 par wytelia

Tout comme les étoiles s'éteignent en cachette,

L'histoire éternelle touche de son aile la Belle et la Bête.

Mme Samovar chantant une histoire d'amour se déroulant sous ses yeux

En 1991 sort au cinéma le premier film d'animation a être nominé aux oscars, l'un des films les plus cultes de Disney, La Belle et la Bête. Contrairement à d'autres contes comme Cendrillon, Blanche-Neige, Peter Pan, Alice, le conte ne fut jamais adapté en série animée japonaise. Si l'univers féérique est inspirant, il n'y avait peut être pas suffisemment de matière ou de prétexte a étirer l'histoire au-delà d'une courte période où la relation entre Belle et Adam évolue, sans compter qu'il est difficile d'imaginer Maurice attendre une longue période avant de tenter de délivrer sa fillle, donc pas assez pour tenir 25 à 50 épisodes. Ca restera toujours infiniment mieux que les relations entre Cendrillon et Charles ou Blanche et Richard dans les films Disney. Ca n'a pas empêché les studios de sortir deux suites, la première approfondissant la relation entre Belle et Adam après qu'il l'ai sauvé d'une meute de loups et un recueil de petites histoires autour des autres personnages du temps où ils étaient encore des bibelots qui parlent. 

 

Souvent on dit pour être un petit peu moqueur que ce film est une apologie du syndrome de stockholm ou de la crytozoophilie, mais bon, aujourd'hui la blague est usée jusqu'à la corde et n'est drôle que si elle est lancée d'un coup sans réfléchir. C'est avant tout une histoire d'amour qui a parlé aussi bien aux adultes qu'aux enfants en son temps, tiré d'un conte de fée qui de toute façon a son propre univers et degré de réalité.

 

Bien qu'il y ait de nombreuses scènes sous un soleil chaleureux aux couleurs chatoyantes, de nombreuses scènes sont sombres, à la fois dans la lumière et l'atmosphère. La musique aussi est à la fois douce, fascinante, festive et inquiétante. Le film ne se prive pas pour montrer des images crues et violentes, autant par l'attitude d'Adam que le directeur de l'asile et les actes de Gaston. De nombreux éléments centraux du film présentent plusieures facettes, que ce soit bien entendu la Bête qui cache en son coeur un humain, et l'humain au coeur de monstre qu'est Gaston, le château dans la pénombre imposant et sombre cachant un univers fantastique peuplé de merveilles, les villageois paisibles en apparence dans la chanson d'intro qui deviennent prompts à la violence sous le joug de l'incompréhension et de la peur, servant le message principal du film, il ne faut jamais se fier aux apparences. Mais je peux comprendre que ce message soit quelque peu brumeux quand le protagoniste principal est une jeune fille tellement belle que même son nom l'est. Mais justement, plus encore que tous les autres personnages, Belle ne se contente pas de paraître, elle n'est pas une potiche qui n'a comme seule obsession de trouver un mec badass et fonder une famille. Elle est à la fois simple dans le sens modeste et érudite, fascinée par les histoires de magie et d'épées, rêvant d'une vie différente. Ce n'est pas tant qu'elle s'enferme dans sa bulle qu'elle n'a plutôt personne avec qui partager ce qui la passionne à part son ami le libraire. Mais elle n'en est pas pour autant une femme fragile, il faut voir comment elle tient tête à une meute de loups ou à Adam en le soignant. Ainsi, lorsqu'elle revêt cette magnifique robe jaune, elle qui était jusqu'à présent en bleu et blanc, incarne son propre rêve, une princesse au coeur d'un monde enchanté, ce n'est donc pas si surprenant qu'elle soit si rayonnante.

 

La plus grande marque du film hormis la scène du bal reste la séquence d'intro. Démarrant à l'orée d'une forêt près d'une cascade avec un rosier en premier plan, l'on distingue au-delà en arrière plan un grand château. Le bruit de l'eau, le chant des oiseaux, cela pose un cadre iddylique si la musique résonnant derrière était différente. Démarrant par une longue note grave, cette musique exprime à la fois la féérie et la magie mais aussi le mystère, l'inconnu, quelque chose qui nous met aussitôt en garde et instaure une ambiance particulière. Puis arrive la narration et les vitraux du château. Le musique l'accompagne parfaitement car nous ne savons pas du tout ce qu'il va se passer ni où cette histoire va nous emmener. La révélation de l'identité de la vieille mendiante en une créature enchanteresse n'est pas pour nous rassurer et la sanction nous donne raison. Enfin nous avons un très vite plan sur l'intérieur du château pour être choqué par des griffes jaillissant dans la pénombre et déchirant le tableau a visage humain, la Bête dans la pénombre se cache derrière des éléments du décor avant de se replier sur ses propres bras, la caméra ressort par le balcon pour dévoiler la nouvelle apparence du château sous des nuages noirs perdu dans la brume au coeur de montagnes menaçantes sous les coups de tonnerre tel un film d'horreur. TOUT dans cette séquence est géré magnifiquement, pour les yeux de l'enfant que j'étais en le découvrant pour la première fois, j'avais peur mais j'étais fasciné en même temps et encore aujourd'hui lorsque cette musique résonne, ces sensations particulières remontent et me prennent au coeur. Il n'est pas étonnant que la musique ait été reprise dans la bande-annonce de l'adaptation live de la Belle et la Bête. Certaines de ces notes sont d'ailleurs reprises dans la chanson finale alors qu'Adam se redresse et constate qu'il est redevenu humain avant que la musique ne s'emballe au baiser et évolue vers le thème de la Belle et la Bête.

 

Et maintenant on passe à la partie amusante, l'adaptation live avec Emma "Hermione" Watson dans le rôle de Belle. Déjà, cela se veut plus proche du conte original où la Bête est un hôte anonyme mais accueillant jusqu'à ce que le père de Belle cueille une rose, ce qui le met en colère. Le film apporte aussi des précisions éludées, la mémoire des villageois de Villeneuve a en effet été modifiée pour qu'on oublie le château et leur prince, l'affection de Lefou pour Gaston, le père de Zip, les parents d'Adam et la mère de Belle. L'enchanteresse est aussi présente physiquement (bien qu'elle apparaisse dans le deuxième volet, précisant que c'était le jour de Noel qu'Adam a été transformé). La jeunesse d'Adam est aussi, bien que suggérée, bien plus exploitée. Nul doute que l'animation a cette époque était un gouffre financier et du coup, c'était assez ardu d'apporter ce genre de précisions pas vraiment nécessaires, après tout ça n'en rend pas moins les personnages et le film de 1991 cultes. A la limite, les précisions sur le contexte, les personnages, le royaume, auraient pu être apportées dans les bonus du DVD, pas besoin d'une réadaptation live.

 

Ce que je veux dire par là, c'est que contrairement à Alice au pays des merveilles de Tim Burton (plus une suite qu'une adaptation) et Maléfique (une réinterprétation), La Belle et la Bête de 2017 n'apporte pas grand-chose par rapport au dessin animé et ne semble pas en avoir le but, si ce n'est se faire du pognon avec une oeuvre qu'ils ont déjà faite, en changeant juste un peu l'aspect et quelques répliques mais en gardant le film de 1991 tel quel, juste adapté en live. Même les chansons et les costumes sont les mêmes. Et en voyant le résultat, ça me rassure pas trop pour ce qui est de Cendrillon et du Livre de la Jungle que je n'ai pas encore vu ni de Mulan, Blanche-Neige, Alice, le Roi Lion, Ariel, Tangled et d'Aladdin qui sont en projet. Qu'est-ce qu'ils essayent de faire ? Ils ont Avengers et Star Wars, ça leur rapporte si peu ? Non mais faut croire hein, vu qu'à présent ils se lancent dans la réadaptation live de leurs plus grands succés, donc pas besoin de recréer un scénario à partir de légendes et de contes, des personnages déjà tout faits et un univers déjà adapté à la Disney. C'est clairement pour capitaliser sur les pépètes, que ce soit en capitalisant sur les jeunes adultes qui ont grandis avec les meilleurs Disney (Aladdin, le Roi Lion, Hercule, la Belle et la Bête) dans les années 90 que leurs enfants qu'ils emmeneront au cinéma pour leur faire découvrir ce qui les ont fait rêvé enfants, mais en live... mais si j'ai envie de retrouver un Disney... je re-regarde le Disney. Ok 85% de ma collection sont des putains de VHS et avec l'obsolescence programmée de tous les magnétoscopes du monde, ça devient très difficile d'en profiter, mais il reste le streaming. Quoi ? Ces VHS ont été légalement payées et elles sont toutes en excellent état, c'est pas de la fraude ! C'est plutôt l'industrie qui a produit les magnétoscopes qui devrait être attaquée en justice.

 

Un petit exemple de ce genre de leg générationnel : Ewan McGregor. Figurez-vous que ce sémillant jeune homme regardait enfant la Trilogie Star Wars avec son oncle qui s'avérait être... l'acteur interprêtant Wedge ! Le mec qui survit aux deux Etoiles Noires de la Mort. Interprêtant à son tour un rôle dans la Prélogie, il a regardé les épisodes avec sa fille, redécouvrant les émotions qu'il avait vécu plus jeune.

 

(*v*) Et moi qui lui avait préféré Hayden dans l'épisode III

 

Mais La Belle et la Bête de 2017 n'est ni une suite, ni un préquel ni même une réadaptation du film de 1991, c'est juste... un nouveau tirage, plus détaillé et travaillé, mais c'est la même histoire, les mêmes personnages, les mêmes enjeux, avec juste un univers un peu plus étendu où l'on s'interesse aux parents absents du métrage. Adam n'avait finalement pas 11 ans quand il a ouvert la porte à l'enchanteresse, il avait juste perdu sa mère très jeune et avait un père dur et sévère qui a noircit son âme. Adam n'est donc plus un Kuzco puni et torturé, et c'est un peu dommage... bon en même temps, les fées dans l'univers Disney m'ont l'air vraiment d'être toutes de grosses pétasses. J'avais parlé de la Fée Bleue dans mon article sur Pinocchio mais on a aussi Maléfique qui EST une fée mais tournée vers le Mal (loool ..... ben... oui... parce que... elle a une fille... qui s'appelle Mal... Mal et Fik... mais si, dans Descendants... vous savez... ce film live qui plagie totalement Ever After High), les trois marraines de Aurore qui ont le pouvoir de créer une épée téléguidée capable de butter Maléfique alors que je rappel qu'elle aurait des pouvoirs qu'elles n'ont pas..., la marraine de Cendrillon qui est un numéro comique à elle toute seule (d'ailleurs je crois que c'est parce qu'elle est si nulle que Once Upon a time l'a tuée après juste trois secondes de temps à l'écran) qui en oublierai où elle a carré sa baguette qui est la base de son pouvoir, bien joué ma grosse..., Clochette qui essaye juste de TUER Wendy et se comporte en abominable garce, je sais pas, les fées c'est sensé être gentil non ? A bien réfléchir la fée la moins énervante de Disney doit être... Dingo.

 

J'ai l'air assez remonté envers Disney pour le non-effort flagrant de tout ces projets de film, mais en réalité c'est pour vous que je m'inquiète, moi je m'en fout pas mal puisque je les regarderaient tous en streaming sans payer un centime quand ils seront dispo. Parce que je veux bien voir Frozen, Moana, les Indestructibles 2 et Toy Story III au cinéma mais payer pour un truc que j'ai déjà vu et un tant soit peu modifié, au risque d'en perdre sa qualité qui en faisait un vrai CLASSIQUE de l'histoire de l'animation, NON ! 

 

A noté qu'en 2014 est sorti un film franco-allemand nommé la Belle et la Bête que je n'ai pas vu, mais de là à dire que le film de 2017 est une vive réaction d'orgueil de la part de Disney même si des rumeurs sur Emma interprêtant Belle étaient déjà présentes en 2011, y'a qu'un pas. Je l'ai déjà dit, Disney est une grosse chieuse qui tient à sa mainmise sur les contes et les légendes du monde entier. 

 

Hmm... on a déjà Cindy, Aurore et Belle, d'ici 2020 on aura Alice, Blanche et Jasmine............. noooooon.... est-ce que... par hasard.... ils seraient en train de... préparer... 

Bientôt sonnera l'heure de l'Assemblée...

 

... UN MULTIVERSE DE PRINCESSES DISNEY ????? Chaque actrices est différentes, et je crois que chaque acteurs de ces films aussi. Pourquoi pas ? Ils ont teasé l'assemblée des Avengers depuis Iron Man I et 10 ans plus tard nous avons l'ultime regroupement de TOUS les héros de l'univers des films (Dr Strange, les Gardiens de la galaxie, Thor et Hulk sans oublier Winter Soldier, Captain America, Falcon, Ant-man et Scarlet Witch) dans le dyptique Infinity Wars face à Thanos. Ils en seraient peut être capables en effet. Est-ce que pour fêter la fin du cycle 1 de Kingdom Hearts ils vont nous faire une adaptation live de Kingdom Hearts ? C'est donc la raison pour laquelle ils réadaptent en live les films d'animation ? ......... Mouaiiiiiis, et la marmotte elle emballe le chocolat dans le papier d'alu? XD